
Hypertension artérielle

« L’enfant n’est pas un adulte en miniature et sa mentalité n’est pas seulement quantitativement, mais aussi qualitativement différente de celle de l’adulte, si bien que l’enfant n’est pas seulement plus petit, il est aussi différent »
(Weineck, 1992)
L’entraînement de la force chez les jeunes : controverses !
S’il est un domaine de controverse en sciences de l’exercice, c’est bien la question de l’efficacité et du danger potentiel de la musculation (ou des poids et haltères) chez les jeunes et en particulier chez les préadolescents.
L’opinion de la communauté scientifique a beaucoup évolué au cours des 30 dernières années en ce qui a trait à l’entraînement en musculation chez les jeunes. Alors qu’autrefois on considérait la musculation comme inutile et même dangereuse pour les jeunes athlètes, elle est aujourd’hui considérée de plus en plus comme essentielle dans un programme de développement sportif. Ce phénomène est dû en majeure partie aux études de plus en plus nombreuses qui ont été faites sur le sujet. Présentement, cette littérature scientifique fait état de l’augmentation de la performance, autant chez les enfants d’âges scolaire précoce (6-7 ans à la puberté) que chez les pré-adolescent et les adolescents, dans diverses disciplines pouvant être reliée directement à l’entraînement physique, et en particulier l’entraînement par la musculation (NSCA Position Paper on Prepubescent Strength training, 1985).
L’entraînement de la force : dangereux ?
Il semble y avoir un consensus à l’effet que l’entraînement de la force ne représente pas une activité particulièrement risquée pour le système musculosquelettique des enfants lorsque les activités sont présentées de façon progressive et qu’elles sont adéquatement supervisées. En fait, l’entraînement de la force pourrait contribuer à prévenir certains types de blessures chez les jeunes en renforçant les muscles autour des articulations (Kraemer et Fleck 1993) et en renforçant la densité osseuse (Virvidakis K. Et coll.,1990, Conroy, B.P. et coll.1993, cité dans Veillette et Décloître, 2000).
Comme pour tout autre sport il faut être vigilant : La capacité de l’appareil locomoteur à supporter un effort est un facteur limitatif dans l’entraînement de l’enfant et de l’adolescent, car les os, ligaments et les muscles sont en pleine croissance et n’ont pas encore la résistance de celles des adultes (Weineck, 1992).
L’entraînement de la force : efficace ou non ?
On a longtemps pensé que l’effet de l’entraînement de la force était inefficace avant la puberté. Cependant, la plupart des études menées depuis le milieu des années 1980 et qui ont incorporé des charges élevées ou modérées et contrôlé les effets de la croissance et de l’amélioration de certaines habiletés motrices dans l’expression de la force, indiquent qu’il est possible de développer cette qualité de façon significative avant et après l’adolescence.
Durant la pré-adolescence, l’accroissement de la force serait principalement attribuable à l’optimisation des mécanismes nerveux impliqués dans la contraction musculaire. L’hypertrophie de la fibre musculaire striée volontaire à cette âge est quasi-impossible à cause de l’absence de testostérone.
Mécanismes responsables de l’augmentation de la force
Il faut savoir que le corps humain s’adapte à un entraînement en force de deux façons:
1) en hypertrophiant la fibre musculaire (à partir de la puberté)
L’hypertrophie de la fibre musculaire est l’accroissement en volume de la fibre.
2) en optimisant les mécanismes nerveux responsable de la contraction musculaire
2.1) mécanismes intramusculaire:
Augmentation de la fréquence des impulsions nerveuses dirigées vers l’unité motrice
Synchronisation des impulsions nerveuses de façon à ce que les unités motrices soient activées au même moment.
Diminution des mécanismes nerveux inhibiteurs de la contraction musculaire.
Augmentation du nombre d’unités motrices recrutés dans un même muscle.
2.2) mécanismes intermusculaire
Coordination entre différents groupes musculaires dans le but de produire un même geste (l’adaptation implique l’inhibition de certains groupements et/ou la désinhibition de d’autres groupements musculaire (Siff, Verkhoshansky, 1996 ).
L’entraînement de la force: pourquoi ?
Un programme systématique d’entraînement de la force pourrait être bénéfique pour les préadolescents ( et les adolescents ) pour les raisons suivantes:
1) Réduire l’incidence et la prévalence des blessures de nature traumatique et microtraumatique et le temps en réadaptation sportive lors de blessures.
L’optimisation de la condition physique des jeunes diminue l’incidence de blessures reliées à la pratique sportive (Lehnhard et coll., 1996). Une étude de la National Strength and Conditionning Association des États-Unis a montré que les athlètes de niveau scolaire qui ont suivi un programme d’entraînement musculaire en endurance ont subi 30 % moins de blessures sportives et ont passé 50 % moins de temps en réadaptation que leurs congénères qui n’avaient pas participé au programme (Hejna, 1982). En fait, l’entraînement de la force pourrait contribuer à prévenir certains types de blessures chez les jeunes en renforçant les muscles autour des articulations (Kraemer et Fleck 1993).
Chez l’adulte, la musculation améliore l’état de certaines composantes du système locomoteur passif (les structures « non-contractiles » du système locomoteur): les os, les tendons et les ligaments . Il devient donc évident que ces structures sont plus résistantes au traumatismes et microtraumatismes rencontrés dans le sport. Bien qu’il y ait certaines données à cet effet, il demeure à déterminer si les tissus conjonctifs (tendons et ligaments) des jeunes peuvent être renforcés grâce à ce type d’entraînement (Zernicke et Loitz 1993, cité dans Marion et Blimkie).
2) Augmentation du niveau de performance par un transfert des adaptations faites en entraînement de la force vers la tâche sportive.
La littérature scientifique fait état de l’augmentation de la performance dans diverses disciplines sportives pouvant être reliée directement à l’entraînement physique, et en particulier l’entraînement par la musculation (NSCA Position Paper on Prepubescent Strength training, 1985 , Micheli et Stewall,1986, Duda, 1986, Bailey, D.A., Malina et Rasmussen, 1978, Pfeiffer, R.D., Francis, R.S. 1986). Cette augmentation est notée autant chez les enfants d’âge scolaire précoce (6-7 ans à la puberté) que chez les pré-adolescents et les adolescents (Faigenbaum, 1996, Sale, 1989, Kraemer et Fleck, 1993).
3) Véhicule pédagogique, i.e. développement d’attitudes, de comportements et de valeurs positives qui seront transférés dans d’autres aspects de la vie des jeunes:
-esprit d’équipe
-sentiment d’appartenance
-sentiment de compétence
-auto discipline
-développement de la motivation intrinsèque
-appréciation de l’effort physique
-augmentation de l’estime et de la confiance en soi
-goût du dépassement.
Pertinence avec le niveau de maturation (psychologique et physiologique) des jeunes athlètes
Les enfants qui sont très actifs présentent généralement des os plus larges que ceux qui sont moins actifs. L’activité physique apparaît donc essentielle pour la croissance normale et le développement du squelette (Bar-Or, 1983).
Par contre, l’application d’un stress excessif et répétitif sur les os peut mener à la fermeture prématurée des épiphyses et à l’arrêt de la croissance.
Le « timing » des stratégies de développement des qualités physiques avec le niveau de maturation est important pour 2 raisons:
La première est que si l’on tente de développer certaines qualités physiques avant que l’athlète ne soit « prêt physiologiquement », il y a dans certain cas danger de blessure ou de perte de temps. La capacité de l’appareil osseux, cartilagineux, tendineux et ligamentaire à supporter un effort est un facteur limitatif dans l’entraînement de l’enfant et de l’adolescent, car les structures du système locomoteur passif sont en pleine croissance et n’ont pas encore la résistance de celles des adultes (Weineck, 1992). La loi de « Mark Jansen » établit que la sensibilité des tissus est proportionnelle à la vitesse de croissance. L’enfant ou l’adolescent est donc plus particulièrement exposé aux dangers de blessures dues aux charges d’entraînement excessives et anti-physiologiques. Cette fragilité apparaît surtout durant la poussée de croissance pubertère qui crée un réel danger de lésions de surcharge orthopédiques. Cependant, au même âge chronologique, ou biologique, la réalisation d’un effort peut être supportée différemment d’un sujet à un autre (Weineck, 1992). ll est aussi important de comprendre que les structures de l’appareil locomoteur passif (os, cartilages, tendons, ligaments) s’adaptent « biopositivement » à des charges adéquates; cependant, la vitesse de cette adaptation n’est pas comparable à celle de l’appareil locomoteur actif (muscles). Alors que dans les muscles on peut déjà observer des modifications fonctionnelles et morphologiques une semaine après un stimulus d’entraînement, les changements ne sont apparents qu’après plusieurs semaines d’entraînement au niveau des os, des cartilages, des tendons et des ligaments. Le temps de récupération de l’appareil locomoteur passif est donc lent et des efforts subséquents trop précoces pourraient conduire à une récupération incomplète et, par conséquent, augmenter les risques de blessures pour les structures concernées.
La deuxième raison est que non seulement la concordance entre un type d’entraînement et une phase de maturation propice donnera les adaptions voulues, mais il semblerait (selon Wolanski, 1986) que la période de développement d’une qualité physiologique est la période où le niveau de sensibilité à l’entraînement de cette qualité est la plus grande et où l’influence génétique est la plus basse (quoique les limites génétiques restent les mêmes; les adaptations sont simplement moins « inhibées » par l’hérédité). Ce phénomène expliquerait pourquoi il est facile d’enseigner certaines habilités motrices complexes (le power clean par exemple) à des jeunes et si difficile d’enseigner la même habileté à des adultes.
En résumé, on constate qu’un entraînement adapté au niveau de croissance de l’enfant, diversifié, ne sollicitant pas unilatéralement l’appareil locomoteur, représente un stimulus approprié tant pour la croissance que pour l’amélioration des structures. Des efforts unilatéraux, maximaux ou exécutés sans préparation durant la croissance peuvent, en revanche, provoquer à plus ou moins long terme la destruction des tissus concernés.
Enfin, l’optimisation des déterminants majeurs de la discipline de l’athlète sera facilitée si l’on fait coïncider l’entraînement de ceux-ci avec les phases de maturation physiologique propices aux développements de ces qualités.
RECOMMANDATIONS
(Blimkie, 1993, Tanguay, 1987, Cardinal, 1993)
Le facteur le plus important est donc de s’assurer du suivi professionnel d’un kinésiologue, d’un préparateur physique ou d’un éducateur physique, autant pour la sécurité de l’enfant que pour l’optimisation des performances sportives.
L’intervention implique obligatoirement une complicité entre l’entraîneur et le responsable de l’entraînement de la condition physique de l’athlète (si le jeune s’entraîne pour un sport en particulier). L’harmonisation de toutes les composantes du modèle de développement sportif de l’athlète par la communication et le travail d’équipe de tous les professionnels impliqués dans ce processus, sous-tend la réussite de l’athlète.
Les enfants participant à un programme doivent être suffisamment matures pour accepter les directives et les conseils de la personne en charge.
Un programme d’entraînement de la force ne devrait constituer que l’une des nombreuses formes d’activités sportives et récréatives auxquelles le ou la jeune athlète participe.
Le « timing » des stratégies de développement des qualités physiques avec le niveau de maturation est primordial: Ce qui est adéquat pour un jeune athlète de 14 ans ne l’est pas nécessairement pour un autre de 9 ans. Il est donc d’une extrême importance que la progression de l’entraînement soit faite en fonction de l’âge biologique du jeune athlète. Donc ne jamais utiliser un programme qui a été conçu pour quelqu’un d’autre.
Il ne faut pas encourager la compétition entre les enfants, mais plutôt insister sur l’amélioration du rendement personnel de chacun.
L’emphase doit être mis sur la bonne exécution technique des exercices et non sur l’intensité ou la charge utilisé. L’athlète doit être supervisé de façon régulière.
Un cahier de suivi (feuille de route ou « log book ») devrait être utilisé par tous les jeunes athlètes. La documentation des paramètres de l’entraînement de l’athlète permet un suivi précis et qui peut être consulté par d’autres professionnels impliqués dans l’encadrement de l’athlète (psychologue du sport, diététiste, thérapeute sportif, médecin, etc. ). En plus, à partir de cette même documentation il est possible de vérifier les réactions physiologiques et psychologiques de l’athlète face à diverses charges d’entraînement et ainsi de mieux planifier en évitant le surentraînement.
-Le programme doit progresser du « simple au complexe ». Les jeunes athlètes développent leur sentiment de compétence en vivant des expériences de succès. Il importe donc que les mouvements difficiles et\ou complexes doivent être présentés à l’aide de stratégies (fragmentation du mouvement par exemple) favorisant leur maîtrise rapide. L’expérimentation du succès engendre l’assurance nécessaire pour l’apprentissage de savoir-faire moteurs encore plus complexe. Quand une suite d’habiletés est présentée à l’athlète, les premières et les dernières sont habituellement les mieux apprises. On doit donc utiliser ce principe pour l’enseignement d’exercices complexes (power clean par exemple). On peut diviser le mouvement en plusieurs composantes et enseigner la plus difficile en premier.
Raison n°1 : Tout le monde ne tolère pas chaque posture de la même manière
Raison n°2 : La posture doit être au service de l’activité réalisée, pas l’inverse !
Raison n°3 : Toute posture maintenue dans le temps devient désagréable
Raison n°4 : Votre dos est SOLIDE
Raison n°5 : Stigmatiser des postures comme « mauvaises » crée plus de problèmes qu’autre chose
Raison n°6 : Votre posture est personnelle
Raison n°7 : Les études sur le lien entre posture et mal de dos sont TRÈS mitigées
Raison n°8 : Il existe plein d’autres raisons de bien se tenir que pour le mal de dos
Lors d’une assemblée d’un groupe d’entraide en douleur chronique, quelques-uns des participants se sont mis à parler des « fenêtres de non-douleur » durant la portion de la soirée consacrée à l’échange.
Ces périodes sont, après quelques semaines de réadaptation, des moments où dans la journée la douleur persistante disparaît. Courtes au début, celles-ci s’allongent de plus en plus au fur et à mesure du programme de réadaptation. Les personnes qui vivent l’expérience sont évidemment aux oiseaux.
Curieusement, ces mêmes participants étaient préoccupés par le fait de ressentir une émotion concomitante : la peur !
Deux peurs en douleur chronique
La peur est une émotion que l’on constate souvent lorsqu’on travaille avec des personnes aux prises avec la douleur persistante. En fait, il existe deux types de peur en douleur persistante.
Kinésiophobie
Le premier type est la peur de la douleur et de l’aggravation. Le phénomène a été grandement étudié et porte même un nom : la kinésiophobie. Celle-ci se manifeste par l’évitement des tâches requérant un effort physique, ce qui a pour conséquence un déconditionnement physique qui augmente avec le temps, jusqu’à ce que des tâches auparavant anodines deviennent impossibles à exécuter.
Peur de la rechute
L’autre type est la peur de la rechute. C’est cette dernière que certains des participants du groupe ressentaient. Celle-ci se manifeste lorsque l’on fait l’expérience des premiers épisodes des fenêtres de non-douleur. En fait, pour la plupart des participants à un programme d’activités physiques adaptées et spécifiques à la douleur chronique, la douleur s’estompe sous forme de « fenêtres de non-douleur » qui commencent à apparaître au cours d’une journée. La plupart du temps, ce phénomène s’accompagne d’une amélioration clinique générale, c’est-à-dire d’une amélioration des capacités et d’une diminution de l’intensité moyenne de la douleur.
Bien que ces épisodes procurent une grande joie, les individus qui en bénéficient les attribuent souvent à l’effet du hasard plutôt qu’à un signe d’amélioration clinique et ils craignent que le retour de la douleur ne soit qu’une question de temps, confirmant ainsi leur croyance.
« Dans la vie, rien n’est à craindre, tout est à comprendre »
Marie Curie
Solution pour vaincre la peur de la rechute
La solution est relativement simple. Le désir irréaliste que la douleur soit disparue pour toujours durant une fenêtre de non-douleur est évidemment utopique.
Il faut alors s’attendre à ce que la douleur revienne et que ceci fasse partie du processus normal de réadaptation.
Qui plus est : il faut « se prescrire le symptôme », un concept que mon collègue le Dr Sylvain Gervais m’a enseigné il y a plusieurs années.
Se prescrire le symptôme signifie que l’on doit s’attendre à ce que la douleur revienne lorsqu’on a la chance d’avoir un épisode de fenêtre de non-douleur. Il faut concevoir l’épisode comme une occasion d’apprendre à gérer « le retour de la douleur », en faisant en sorte de pouvoir continuer à vaquer aux activités de la vie quotidienne.
Et pour transformer une expérience potentiellement très anxiogène en un évènement qui galvanise notre motivation, il faut alors identifier et inscrire la durée et la fréquence des épisodes de fenêtres de non-douleur pour réaliser que celles-ci augmentent. Ce qui prouvera significativement que l’on est en train de remporter la victoire sur la douleur chronique.
Quand décembre arrive, je “coach“ mes clients et clientes pour la période des fêtes. Alors que la majorité d’entre nous apprécions le temps des fêtes, ceux qui sont aux prises avec une douleur chronique redoutent cette période, car malheureusement elle leur apporte beaucoup d’anxiété.
Pourquoi ?
À cause du regard des autres.
Comme le dirait l’anthropologue français David Le Breton : « La douleur chronique n’a pas l’évidence du sang qui coule ou du membre brisé ». Il est en effet très difficile pour vos proches de comprendre l’étendue de votre souffrance, parce que celle-ci ne porte pas de signature visuelle comme un bras dans le plâtre, une cicatrice, une boiterie ou un membre amputé.
C’est presque immanquable, le beau-frère, ou la belle-sœur, que l’on a pas vu depuis six ou sept mois lors du dernier party de piscine, va revenir avec la triade maléfique connue de toutes les personnes souffrant de douleur persistante :
1) La question sur la santé : « Comment ça va, Sylvie ? »
2) Le jugement rapide de votre état général : « T’as l’air bien ce soir ! »
3) La critique voilée sur votre comportement : « Pis, es-tu de retour au travail finalement, ça fait déjà un bout ? »
Ce genre de « tribunal social » est extrêmement anxiogène et génère souvent un froid dans le groupe. À savoir si le beau-frère en question (je n’ai rien contre les beaux-frères, ça pourrait être n’importe qui…) est délibérément mesquin, manque de tact ou est carrément naïf est plus ou moins important, parce que malheureusement le résultat est le même.
Une chose est sûre, cette situation existera toujours et elle contribue au retrait social progressif des personnes souffrant de douleur persistante.
Solutions
Trois stratégies sont éprouvées pour gérer la situation : la diversion, le script et la zone interdite.
1. Diversion
La meilleure défense est l’attaque. Une stratégie très efficace pour éviter que le projecteur se tourne sur vous est de le tourner vers le « beau-frère » en question. Répondre très brièvement à la première question de façon vague et générale et lui poser immédiatement une ou plusieurs questions générales vous permettront de faire diversion. Si malgré tout les questions reviennent vers vous, adopter la stratégie no 2.
2. Script
Il s’agit de préparer d’avance les réponses aux trois types de questions (voir la triade maléfique plus haut). Le but n’est pas de convaincre, mais bien de diminuer l’anxiété liée à la situation et d’éviter le malaise collectif. Il s’agit de concevoir vos réponses d’avance de façon à neutraliser la question. En fait il faut copier les spécialistes de la « langue de bois », nos amis les politiciens…
3. Zone interdite
La troisième stratégie est plus « intense » que les autres, mais elle a le mérite d’être infaillible et, la plupart du temps, l’échange est extrêmement bref…
Vous établissez une « zone interdite » en répondant poliment mais fermement que vous préférez ne pas parler de votre santé. Répondez avec le sourire et montrez que vous n’êtes aucunement offusqué, mais que c’est une question de principes pour vous. Cette stratégie est votre porte de sortie si jamais les deux premières échouent.
Bon temps des fêtes !
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Recherche « canon » de mon ancien prof le Dr Mario Leone : lire l’article de La Presse ici
Background: In the context of concerns regarding the cardiorespiratory fitness (CRF) of youth populations, the aims of this study were: 1) to update reference values for the VO2peak for school-aged Canadians and 2) to document secular trends in CRF after a 35-year interval.
Methods: Between September 2014 and April 2017, the CRF of 3725 students (53.2% boys; 6.0 to 17.9 yrs) was determined using the 20-m shuttle run test validated by Léger and colleagues (1984). The sample was collected in 36 different schools from six cities of Québec (Canada).
Results: Median values of VO2peak decreased with age in both sexes (p≤0.05). By the age of 10, more than 20% of boys showed VO2peak values below the recommended value (42 ml·kg-1·min-1). At the age of 17, that proportion reached 56.8%. A similar proportion of 12 yrs girls (20%) were under the recommended minimal value (37 ml·kg-1·min-1) and that value reached 69.9% at the age of 17. Compared to 1982, the VO2peak at age 17 has declined by 18% for boys and 12% for girls. The situation is worse in terms of functional capacity (number of stages completed) with an overall decrease of more than 30%. Conclusion: This study demonstrates that, compared to data obtained using the same methodology 35 years ago, the CRF and functional capacity of children and adolescents has declined to levels that should raise concerns from a public health perspective. Thus, the development of strategies to promote a physically active lifestyle in youth is more relevant than ever.